Sous l'Empire de Joséphine
Samedi 29 novembre 2014
"Portrait de l'impératrice Joséphine" par Firmin Massot (vers 1812 - Huile sur toile)
(C) RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Gérard Blot
(C) RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Gérard Blot
Organisé
en partenariat avec l'Institut Napoléon et le Musée national
du Château de la Malmaison, dans le cadre des commémorations
du
bicentenaire de la mort de l'impératrice,
Sous la présidence de Jacques Olivier Boudon, professeur à la Sorbonne
Joséphine,
première femme de Napoléon, est restée dans la mémoire collective
comme l’impératrice des Français. Mais elle a d’abord été la « veuve
Beauharnais », femme d’un général de la Révolution,
guillotiné, et qui elle-même était menacée de l’être, avant de
rencontrer le jeune Bonaparte et de l’épouser, puis de participer
à l’aventure de l’arrivée au pouvoir. Pendant dix ans, elle a
partagé la vie du chef de l’Etat, s’imposant comme une véritable
«première dame » dès le Consulat, puis surtout sous l’Empire.
C'est cette image d'elle que veut imposer Napoléon à travers le
tableau de David où l'on voit l'Empereur couronner Joséphine.
Elle
a ensuite été une souveraine très soucieuse de préserver un cadre
de vie intime, la Malmaison, dans lequel elle se fond littéralement
au point de s’identifier à lui. Mais elle ne s’y enferme pas et
de la Malmaison, comme des palais impériaux, elle sait donner le ton
de la mode, est en relation avec les meilleurs artistes de son temps,
peintres, sculpteurs, orfèvres et ébénistes, et anime ainsi une
véritable vie culturelle. Dans son rôle de souveraine, elle est
enfin en rapport constant avec la société, la société civile
perçue notamment lors des visites officielles, la société
militaire perceptible dans sa correspondance mais aussi par les
rapports directs qu’elle a avec l’armée, la société
européenne, à travers les relations qu’elle entretient avec les
souverains européens, en dernier lieu le tsar Alexandre.
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Programme du colloque
9h | Accueil du public |
9h15 | Allocution de Patrick OLLIER, Député-Maire de Rueil-Malmaison |
Allocution de Jacques-Olivier BOUDON, Président de l'Institut Napoléon | |
9h30 | « De Joséphine, impératrice des Français à l'impératrice Joséphine » |
Christophe PINCEMAILLE, chargé d'études documentaires au Musée des Châteaux de Malmaison et Bois Préau |
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10h | « Joséphine sur les routes de l'Empire » |
Jacques-Olivier BOUDON, Président de l'Institut Napoléon, professeur à la Sorbonne |
|
10h30 | « La garde-robe de Joséphine, entre simplicité et faste » |
Céline MEUNIER, conservateur en chef au Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois Préau |
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11h | Pause |
11h30 | « La renaissance de Malmaison : souvenirs de conservateurs » |
Amaury
LEFÉBURE, Conservateur général du Patrimoine, Directeur du Musée
national des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau et Bernard
CHEVALLIER, conservateur général honoraire du patrimoine
|
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12h | « L'empire des livres de Joséphine » |
Charles-Eloi VIAL, docteur
en histoire, conservateur (BnF, département des Manuscrits) |
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12h30 | Pause |
14h30 | « Alexandre 1er, Joséphine et les Beauharnais en 1814 : entre sphère publique et sphère privée » |
Marie-Pierre REY, professeur d'Histoire russe et soviétique, directrice du Centre de Recherches en Histoire des Slaves à l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne |
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15h00 | « La fortune apocryphe de Joséphine (1814-1914) » |
Alain POUGETOUX, conservateur en chef au Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois Préau |
|
15h30 | Pause |
15h30 | SALON DU LIVRE PREMIER ET SECOND EMPIRE DEDICACES DE 15H30 À 18H30 |
16h30 | « Napoléon III et la chambre de Joséphine, la fidélité à la mémoire (1862-1870) » |
Isabelle TAMISIER-VETOIS, conservateur au musée national du château de Malmaison | |
17h00 | « Joséphine, Grand-mère de l'Europe » |
Camille DUCLERT, doctorante en histoire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne |
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17h30 | « Dans le boudoir de l'impératrice Joséphine à Malmaison, regard d'une romancière d'aujourd'hui» |
Christine ORBAN, romancière, critique littéraire française et invitée d'honneur de la 2ème édition du Salon du Livre Premier et Second Empire. | |
18h | Clôture |
18h30 | Concert de musique de chambre Par les étudiants de Rueil-Malmaison. Programme autour des compositeurs français sous le Premier et Second Empire. |
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Les conférenciers :
Christophe
PINCEMAILLE, chargé d'études
documentaires au Musée national du Château de Malmaison.
Responsable
scientifique des musées nationaux de l'île d'Aix, Christian
Pincemaille était co-commissaire, avec sa collègue Elisabeth Caude, de
l'exposition sur l'hôtel de la rue de la Victoire (Malmaison, 15
octobre 2013-6 janvier 2014).
De
Joséphine, impératrice des Français à l'impératrice Joséphine
Parce
que la constitution de l’Empire ne reconnaît aucune existence à
l’épouse de l’empereur, l’impératrice n’est qu’une parure
qui participe au décorum impérial. Mais le divorce par consentement
mutuel avec Napoléon, prononcé aux Tuileries le 15 décembre 1809,
rétablit Joséphine dans le plein exercice de ses droits.
Paradoxalement, elle ne sera pleinement impératrice qu’après
avoir été répudiée par Napoléon.
Jacques-Olivier
BOUDON, Président
de l'Institut Napoléon, professeur à la Sorbonne
Historien
spécialisé dans la Révolution, le Premier Empire et l'histoire
religieuse contemporaine, Jacques-Olivier Boudon est écrivain et
professeur à l'Université Paris IV Sorbonne. Il est président de
l'Institut Napoléon et dirige la publication de la revue de cette
organisation. Il fait partie du jury des Grands Prix de la Fondation
Napoléon et du Prix Mérimée attribués à des chercheurs publiant
des travaux sur l'histoire des deux Empires.
Dernièrement, il a publié « Napoléon et la campagne de
France, 1814 » (Éditions Armand Colin).
Joséphine
sur les routes de l'Empire
De
Lyon en janvier 1802 à Bayonne au printemps de 1808, Joséphine
accompagne régulièrement son mari dans ses tournées en province,
participant ainsi à la mise en scène du pouvoir souverain. Alors
qu’elle n’a encore aucun statut, elle est considérée, dès
l’époque du Consulat, sinon encore comme une souveraine, du moins
comme une « première dame », avant que le passage à
l’Empire ne lui accorde une place définitivement fixée. Partout
le même cérémonial se répète, fait de réceptions, de rencontres
avec la population, de discours et d’hommages reçus, qui dessinent
le portrait d’une autre Joséphine, celle que perçoivent les
Français. C’est de cette rencontre entre la femme du Premier
consul devenue impératrice et les Français dont rendra compte cette
communication, à partir des archives laissées par les séjours de
Joséphine en province, mais aussi des témoignages de ses
contemporains et de sa propre correspondance.
Céline
MEUNIER, conservateur
au Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau depuis 2001.
conservateur
au Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Responsable
des collections de textiles et de bijoux, ainsi que des livres
historiques et de la donation Osiris.
La
garde-robe de Joséphine, entre simplicité et faste
Joséphine
mérite sa réputation de femme parfaitement élégante, parce
qu’elle sut adapter parfaitement la mode à la convenance de sa
personne, comme le remarque finement la duchesse d’Abrantès dans
ses Mémoires. Après 1804, une fois devenue impératrice des
Français, elle est contrainte de renoncer à cette savante
simplicité qui caractérise son style jusqu’à la proclamation de
l’Empire.
Amaury
LEFÉBURE, conservateur
général du patrimoine, directeur au Musée national des Châteaux
de Malmaison et Bois-Préau et Bernard
CHEVALLIER, conservateur général honoraire du patrimoine
Reçu
au concours des conservateurs des Musées nationaux en 1978, Amaury
Lefébure est chargé au Louvre, au Département des Objets d’art,
de 1980 à 1994, des collections de tapisseries et de petits bronzes
et participe à l’aménagement du Grand Louvre. Nommé en 1994
directeur du musée national du château de Fontainebleau, il
poursuit sa restauration (appartement intérieur de Napoléon, Jeu
de Paume, théâtre Napoléon III, appartement du Pape). Il prend en
2008 la direction du Musée national des Châteaux de Malmaison et
Bois-Préau ainsi que celle des Musées nationaux de l’île d’Aix
et de la Maison Bonaparte à Ajaccio.
Depuis
son arrivée à Malmaison, il a continué les restaurations des
salles historiques menées depuis les années 1980, notamment celles
de la tente d'entrée, des escaliers nord et sud, en 2010, du salon
de l’Empereur en 2012, de la chambre de l’Impératrice en 2014.
Auteur
d’ouvrages et d’articles sur la tapisserie, les bronzes, le
mobilier, il a participé à de nombreuses expositions. Dans le cadre
du bicentenaire de la mort de Joséphine en 2014, il a assuré
notamment le commissariat général de l’exposition Joséphine
au musée du Luxembourg à Paris.
Bernard Chevallier, spécialiste de Joséphine (invité dans « Secrets d'Histoire »), est historien de l'Art, conservateur général honoraire du Patrimoine, spécialiste de mobilier et d'objets d'art (Premier Empire), ancien directeur du musée de Malmaison (demeure de Joséphine dans les Hauts-de-Seine), de Bois-Préau et des musées napoléoniens. Il est l'auteur de nombreux ouvrages historiques comme « Douce et incomparable Joséphine » (Payot, 2005) ou de beaux-livres comme « Décors d'Empire » (De Monza, 2008), « L'Art de vivre au temps de Joséphine » (Flammarion, 1998) et « Saint-Cloud, le palais retrouvé » en collaboration avec Marc Walter (Swan éditeur, 2013).
Bernard Chevallier, spécialiste de Joséphine (invité dans « Secrets d'Histoire »), est historien de l'Art, conservateur général honoraire du Patrimoine, spécialiste de mobilier et d'objets d'art (Premier Empire), ancien directeur du musée de Malmaison (demeure de Joséphine dans les Hauts-de-Seine), de Bois-Préau et des musées napoléoniens. Il est l'auteur de nombreux ouvrages historiques comme « Douce et incomparable Joséphine » (Payot, 2005) ou de beaux-livres comme « Décors d'Empire » (De Monza, 2008), « L'Art de vivre au temps de Joséphine » (Flammarion, 1998) et « Saint-Cloud, le palais retrouvé » en collaboration avec Marc Walter (Swan éditeur, 2013).
La
renaissance de Malmaison : souvenirs de conservateurs
La
publication en 1964 de l’inventaire après-décès de Joséphine
marque un tournant décisif dans l’histoire de l’ameublement de
Malmaison. Depuis cette date, en effet, les conservateurs successifs
de Malmaison se sont attachés, en s’appuyant sur ce document, à
restituer les intérieurs dans leur état historique, conformément
au souhait de Daniel Osiris, donateur du château à l’Etat en
1903.
Charles-Éloi
VIAL,
archiviste paléographe, docteur en histoire de l'Université Paris -
Sorbonne, conservateur des manuscrits modernes et contemporains au
département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France"
L'empire
des livres de Joséphine
La
bibliothèque de Malmaison a toujours été considérée comme le
domaine réservé de l'Empereur, comme un lieu de travail où régnait
l'austérité. Pourtant, les premiers livres provenaient de
Joséphine, et dès le début du Consulat, la bibliothèque fut
régulièrement utilisée à la fois par Bonaparte et par son épouse,
qui disposait même de son propre bibliothécaire particulier. Après
le divorce de 1809, Joséphine prit définitivement
possession de la bibliothèque
de Malmaison, en orientant les achats vers les sciences naturelles et
la littérature, et en faisant tripler le nombres de livres présents
sur les rayonnages. Devenue un lieu de travail pour les
administrateurs du domaine, une bibliothèque d'apparat où Joséphine
faisait placer les publications de luxe qui lui étaient offertes, et
un salon de lecture pour l'Impératrice et son entourage, la
bibliothèque de Malmaison connut jusqu'en 1814 une croissance
impressionnante. A sa mort, Joséphine laissa 15 000 volumes à ses
héritiers, dont certains étaient de véritables trésors, qui
témoignent d'un goût très sûr en matière de bibliophilie.
Marie-Pierre
REY, professeur
d’Histoire russe et soviétique, directrice du Centre de Recherches
en Histoire des Slaves à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Marie-Pierre
REY a
écrit plusieurs livres et de nombreux articles consacrés à
l’histoire russe et soviétique. Elle a aussi dirigé la
publication d’un livre collectif intitulé « Les
Russes de Gorbatchev à Poutine » (Armand
Colin, 2005) et a co-dirigé avec Thierry Lentz, la publication
des actes d’un colloque international (Perrin, 2012) réunis
sous le titre « 1812,
histoire et postérités ».
Marie-Pierre
Rey a été par deux fois (2002 et 2011) Fellow de l’Institut Nobel
à Oslo et elle est actuellement (2013-2015) le leader scientifique
d’un projet de recherche mené en partenariat avec l’Université
Fédérale de l’Oural. Elle est chevalier de la Légion d’Honneur.
Alexandre
Ier, Joséphine et les Beauharnais en 1814 : entre sphère publique
et sphère privée
La
contribution se propose de revenir sur les contacts qui s’établirent
au printemps 1814 entre Alexandre Ier, Joséphine et les siens. On
reviendra tout d’abord sur le contexte dans lequel ces contacts
prirent place, à savoir la campagne de France, la défaite de
Napoléon, l’entrée des troupes coalisées dans Paris et la
première abdication de l’Empereur. Ce cadre rappelé, on
s’intéressera à la matérialité de ces contacts : quand, où
et comment se déroulèrent-ils ? Enfin dans un dernier temps,
on s’arrêtera sur la signification de ces contacts, en
insistant sur leur signification politique autant que symbolique.
Alain
POUGETOUX, conservateur en chef au Musée national des
Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
La
fortune apocryphe de Joséphine (1814-1914)
La
légende de « Joséphine de Beauharnais », inventée de
toutes pièces par quelques royalistes désireux de récupérer la
popularité de l’impératrice, est née au lendemain même de sa
mort, le 29 mai 1814. Transfigurée par la plume des publicistes, la
mémoire de Joséphine entame une nouvelle carrière, qui fait d’elle
une espèce de Mater Patriae, dont la bonté a protégé la France de
la férocité de l’Ogre corse.
Isabelle
TAMISIER-VÉTOIS. Conservatrice en chef au Château
de Malmaison depuis avril 2014.
En
charge des collections de mobilier et d'objets d'art (porcelaines,
orfèvrerie et bronzes). Après vingt années passées au Mobilier
national, spécialisée dans l'histoire du mobilier, Isabelle
Tamisier-Vetois intègre le monde des musées en passant par le
Château de Fontainebleau.
Napoléon
III et le chambre de Joséphine, la fidélité à la mémoire
(1861-1870)
Lorsqu'en
1861, Napoléon III achète à la reine Marie-Christine d'Espagne le
château de sa grand-mère, il lui tient particulièrement à cœur
de redonner vie à ce château, lieu de mémoire de son enfance et du
pouvoir bonapartiste. Vidé de ses meubles quatorze ans après la
mort de Joséphine, le premier souci de Napoléon III est de
remeubler le château. La chambre de son aïeule est au centre de ses
préoccupations. Aidé par l'administration du Garde-meuble impérial,
le décor et le mobilier de la chambre seront reconstitués pour
l'Exposition Universelle de 1867.
Camille
DUCLERT, doctorante en histoire à l'Université de Paris
I Panthéon-Sorbonne.
Camille
Duclert est archiviste paléographe et conservateur du patrimoine aux
Archives de France (ministère de la Culture et de la Communication.
Doctorante à l'Université Paris-Sorbonne, elle travaille sur la vie
d’Édouard Bignon (1771-1841), diplomate sous le Consulat et
l'Empire devenu historien et parlementaire à la Restauration.
Joséphine,
Grand-mère de l'Europe
Répudiée
par Napoléon en 1809 faute de lui avoir donné un héritier,
l'impératrice Joséphine est pourtant présente sur de nombreux
arbres généalogiques royaux d'Europe. Par son fils Eugène, né de
son premier mariage avec Alexandre de Beauharnais, elle figure parmi
les ascendants des familles royales de Suède, de Norvège, de
Danemark, de Belgique, de Luxembourg et de l'ancienne dynastie des
Roumanov. À l'image de la reine Victoria, elle prétend ainsi au
titre de « grand-mère de l'Europe ». Joséphine exerce
d'ailleurs cette fonction dès les premières années de l'Empire
puisque sa fille Hortense, épouse de Louis Bonaparte roi de Hollande
à partir de 1806, donne naissance à trois garçons et que, par son
mariage avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière en 1806, Eugène
devient le père de sept enfants. Cette alliance scelle l'insertion
de Joséphine et de ses descendants dans le cercle restreint des
maisons royales européennes.
Christine
ORBAN, romancière, critique
littéraire française.
Élevée
au Maroc, à Casablanca, Christine Orban est critique littéraire et
romancière.
Elle
a publié avec succès presque tous ses ouvrages aux éditions Albin
Michel « Petites
phrases pour traverser la vie en cas de tempête... et par beau temps
aussi » et « N'oublie pas d'être heureuse » se
sont vendus à plus de 100 000 exemplaires.
Son
dernier roman « Quel effet bizarre faites-vous sur mon cœur »
retrace l'histoire de l'impératrice Joséphine et sa répudiation.
Christine Orban y revêt les habits de l'impératrice répudiée
clamant son amour et son humiliation.
Dans
le boudoir de l'impératrice Joséphine à Malmaison, regard d'une
romancière d'aujourd'hui
Napoléon
fascine. Comment mieux l'approcher qu'en étant Joséphine le temps
d'un roman ? Il fallut ancrer mes intuitions dans une réalité,
m'imprégner d'une époque, d'un homme, Napoléon, et m'accorder
l'audace de traduire les pensées, les états d'âmes de
l'Impératrice. Ce voyage aurait été impossible sans mes lectures :
des mémoires, mais aussi des oeuvres romanesques, historiques ou
universitaires. Je remercie ici, chaleureusement les auteurs
d'aujourd'hui et d'hier qui ont nourri et éclairé mon travail.
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PRESENTATION DE L'INSTITUT NAPOLEON
Société savante
consacrée aux études napoléoniennes
fondée en 1932
L'Institut Napoléon est une société savante consacrée aux études napoléoniennes.
Son créateur en 1932 et premier président fut Edouard Driault, fondateur, en 1912, de la Revue des Études napoléoniennes. Il eut quatre successeurs. Élu en 1936, Philippe Sagnac fut remplacé, en 1947, par Marcel Dunan, membre de l'Institut. En 1974, la présidence de l'Institut Napoléon échut à Jean Tulard, membre de l'Institut, professeur à l'université de Paris IV Sorbonne, directeur d'Études à l'École pratique des Hautes Études.
Depuis mai 1999, Jacques-Olivier Boudon, professeur à l'université de Paris IV Sorbonne, est le président de l'Institut Napoléon. Jean Tulard reste membre du conseil d'administration et a été élu président d'honneur.
L'Institut organise à Paris, dans le cours de l'année universitaire, des colloques et des conférences. Il publie bis-annuellement la Revue de l'Institut Napoléon qui contient des études, des articles, des comptes rendus de conférences et une rubrique bibliographique se rapportant aux périodes de la Révolution, du Consulat et de l'Empire. Les actes des colloques sont publiés dans une collection particulière à l'Institut Napoléon. Une lettre du président assure la liaison avec les membres.
Contact
Université Paris-Sorbonne - 1, rue Victor Cousin - 75005 Paris
Mail : institut.napoleon@gmail.com
Site internet : http://www.institut-napoleon.org
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PRESENTATION DU MUSEE NATIONAL
DES CHATEAUX DE MALMAISON ET BOIS-PREAU
Véritable lieu de mémoire, le Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, service à compétence nationale du Ministère de la Culture, évoque les noms de Napoléon et de Joséphine et le souvenir heureux du Consulat et des premières années de l'Empire. En 1979, la réorganisation des collections napoléoniennes de l’Etat a fait de Malmaison le musée du Consulat, de Joséphine et de ses enfants (Eugène et Hortense), et de Bois-Préau (fermé pour travaux), le musée de Sainte-Hélène, du retour des cendres et de la légende.
Musée des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Avenue du Château de Malmaison
01.41.29.05.55
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